les sorties de flo

Liste de mes sorties : théâtres, restaurants, cafés, expositions, concerts, shopping...à Paris et ailleurs

Tuesday, August 26, 2008

Restaurant - La Régalade

J’espère avoir l’occasion de faire un commentaire plus élogieux une prochaine fois. Disons que l’entrée (consommé au foie gras et aux girolles) était magnifique, pleine de subtilité et dégageant des arômes incroyable mais la canette rôtie ne cassait malheureusement pas trois pattes à un canard et le riz au lait maison n’avait rien de très surprenant. Bref vu la subtilité de l’entrée peut nécessairement mieux faire. Peut être était-ce parce que nous y sommes allés un lundi du mois d’août.
Mérite sans aucun doute une seconde chance.

14, Avenue Jean Moulin -75014 Paris
Tel : 01 45 45 68 58

Restaurant - bAu bois d’acacia

Dans la série restaurant de quartier, je demande le bois d’acacia. Là encore une petite adresse sans prétention mais où le service est tout aussi agréable que détendue et où l’on peut déguster un grand nombre de plats libanais traditionnels. Si vous ne connaissez pas bien laissé vous tenter par un assortiment de Mezzé chauds et froids.

17, Rue Constantinople - 75008 Paris
01 44 70 71 71

Restauant - La Maison

A deux pas d’India, la Maison est une brasserie française traditionnelle avec une petite terrasse. Comme son nom l’indique l’ambiance est chaleureuse et l’on se sent vraiment « comme à la maison »
28, Place Saint Ferdinand 75017 PARIS
Tel : 01 45 74 11 24

Restaurant - India

Une petite adresse indienne très très sympa, d’ailleurs il y a beaucoup d’indiens qui viennent dîner là bas, c’est un indice !
Une petite adresse sans prétention mais où l’on peut déguster un grand nombre de plats indiens à un prix absolument raisonnable.

20, Rue du Débarcadère -75017 PARIS
Tel : 01 45 74 22 88

Restaurant - Le Tastemonde

L’on se rend au Tastemonde non pas pour sa cuisine, somme toute classique malgré un menu laissant imaginer une cuisine du monde mais surtout pour sa carte des vins tout à fait impressionnantes.
Le patron a en effet, une sélection de vins provenant de toute la planète, n’hésitez pas à vous laisser guider.

8, rue de Surène
92 Issy les Moulineaux
Tel : 01 42 66 19 89
Site : www.letastemonde.com

Restaurant -Le Reminet

Bien des choses très positives à dire sur cette adresse qui était sortie de ma mémoire. Le cadre de ce restaurant du quartier latin n’a rien perdu de ses allures du typique restaurant français traditionnel comme on peut les voir dans de vieux films.
Côté déco : petites tables, lumière tamisée, chandelier et petit bouquet de fleurs sur chaque table.
Côté carte : une carte papier, une longue liste de vins du terroir et les délices du jour sur un tableau noir.
Au Reminet l’on peut déguster une cuisine française traditionnelle de saison avec une addition tout à fait raisonnable.

3, rue des Grands-Degrés 75005 PARIS
Tel : 01 44 07 04 24

Monday, August 04, 2008

Cinéma – Le Premier Jour du Reste de ta vie

Je n’ai pas souvent l’occasion de reprendre le texte de critiques mais j’avoue qu’en lisant la critique de Pierre Delorme sur le site Film Actu, j’ai trouvé que son impression correspondait plutôt bien à ce que j’avais ressenti en voyant ce beau film français, à un bémol près peut être : je ne trouve pas du tout que Daho en générique soit une faute de goût !

By Pierre Delorme (site Filmactu)

« Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de le dire : Le premier jour du reste de ta vie marque la naissance d’un cinéaste, un vrai, sur lequel le cinéma français devra certainement compter dans les années à venir. En réconciliant avec panache et talent cinéma d’auteur et divertissement populaire (ça c’est pour vous messieurs Desplechin et Garrel), Rémi Bezançon pourrait vite prendre la relève de Cédric Klapisch (qui semble, depuis Paris, tombé du côté bobo de la force) et devenir un réalisateur incontournable du 7e Art de notre beau pays. Tenons-nous là le nouveau Péril Jeune ? On n’en est pas loin en tout cas.

Synopsis :
Cinq jours décisifs dans la vie d'une famille de cinq personnes, cinq jours plus importants que d'autres où plus rien ne sera jamais comme avant...

Déborah François est assise dans sa salle de bain, un test de grossesse à la main. On la voit en plongée. La caméra descend vers elle et vient se placer devant son visage. En fond sonore, la chanson Le premier jour du reste de ma vie d’Etienne Daho. Déborah regarde la caméra en souriant. Cut au noir.

Un clin d’œil maladroit à Magnolia de Paul Thomas Anderson et du Daho en guise de générique, voilà donc les deux seules fautes de goûts du nouveau film de Rémi Bezançon, Le premier jour du reste de ta vie. Et il aura fallu attendre les ultimes instants de la toute dernière bobine pour les voir. Avant cela ? Tout simplement le film français le plus intéressant depuis bien longtemps. Car derrière ses faux airs de comédie dramatique familiale comme il en pullule tant sur nos écrans, Le premier jour... est un véritable beau film de cinéma, un film touchant, poétique drôle et intelligent à la fois, un film qui mérite largement sa place à 10€ et son esquimau à la vanille, et accessoirement l’œuvre d’un jeune cinéaste qui fera clairement taire ceux qui pensaient qu’il ne fallait pas attendre grand chose de lui. On en faisait partie, honte à nous.

Déjà, le pitch était accrocheur. Douze années de la vie d’une famille racontées en cinq journées-clé qui ont à jamais bouleversé l’histoire de ses cinq membres. Film choral ? Film à sketch ? Le premier jour... est un peu des deux à la fois... mais sans vraiment l’être non plus. Au final ce ne sont pas cinq histoires séparées qui nous sont racontées ici, mais belle et bien une seule, celle d’une famille, traitée comme s’il s’agissait d’un personnage unique, une entité à part entière. Un père, une mère et trois enfants certes, mais surtout une cellule familiale confrontée des conflits internes, comme si souvent dus à un manque de communication, résultats d’une incompréhension entre générations. D’un côté nous avons les parents. Un père effacé (Robert, incarné par Jacques Gamblin), incapable de surmonter le fait qu’il n’est jamais été considéré à sa juste valeur par son propre géniteur et une mère couveuse (Marie-Jeanne, Zabou Breitman) qui a du mal à se faire à l’idée qu’elle n’est plus la jeune fille qu’elle était. De l’autre les enfants. Un ainé colérique (Albert, joué par le débutant et très prometteur Pio Marmaï), un benjamin rêveur (Raphaël, campé par l’énorme Marc-André Grondin, vu dans C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée) et une cadette rebelle (Fleur, la douce Déborah François).

C’est vrai, écrit comme ça, on croirait avoir à faire à des clichés sur pellicule, vivant des banalités de tous les jours. Et pourtant il n’en est rien ! La force du film de Rémi Bezançon est d’arriver à nous rendre passionnantes ces histoires du quotidien - ou plutôt ces instantanés du quotidien - qui nous sont familiers à tous, via des personnages immédiatement attachants. Et même s’il est vrai que dès qu’il se penche sur les protagonistes féminins, Bezançon fait preuve d’un peu moins d’audace dans son écriture que lorsqu’il dépeint les tourments masculins (la journée tournant autour de Raphaël est juste monumentale de A à Z, avec une mention spéciale pour une scène surréaliste d'un concours d’Air Guitar, qui vaut à elle seule la vision du film), il parvient créer un fragile équilibre qui rend l’ensemble totalement passionnant. Et surtout extrêmement touchant, du début à la fin. Rares sont les films qui arrivent à nous donner des frissons à plusieurs reprises en moins de deux heures... Le premier jour du reste de ta vie en fait parti.

Bref, côté scénario, pas grand chose à redire. Mais là où Bezançon réussit vraiment son coup (et arrive au passage à nous faire oublier le trop brouillon Ma vie en l’air), c’est en donnant à son film une mise en image digne de l’histoire qu’il porte, totalement réfléchie de la première à la dernière image. Pour faire simple : chaque « journée » racontée dans Le premier jour... dispose de ses propres codes visuels, renforçant plus encore la caractérisation des personnages. Ou comme l’explique si bien le réalisateur « nous avons fait en sorte que chaque journée ait sa propre logique cinématographique, qu’elle soit traitée à chaque fois à travers le prisme du personnage que nous suivons. Par exemple la journée d’Albert, le fils ainé qui quitte le nid familial, a été filmé en courte focale ce qui a la particularité d’accentuer les distances, d’éloigner les sujets les uns des autres et donc de souligner la prise d’indépendance du personnage.[...] Pour Raphaël l’enfant du milieu, on a utilisé une steadycam, une caméra un peu flottante à son image. Marie-Jeanne, la mère, est quant à elle enveloppé dans un écrin d’intimité. Le décor disparait derrière elle en fou grâce à la longue focale.[...] » Un parti pris visuel audacieux et foutrement efficace, qui colle parfaitement avec la volonté de Bezançon de décrire le fossé psychique qu’il peut exister entre les membres d’une même famille. Et si par moment cette technique peut rendre l’ensemble bancal, presque inégal, on ne peut que souligne une nouvelle fois la prise de risque de la démarche, qui nous change un peu des téléfilms en cinémascope qu’on a le déplaisir de visionner chaque semaine.

Mais la cerise sur le gâteau, voire la merguez sur le couscous, c’est indéniablement l’univers et le contexte historique du film. Se déroulant entre 1988 et 2000, Le premier jour du reste de ta vie fait défiler sous nos yeux toutes les années 90 qui, on ne le dira jamais assez, sont certainement les années les plus sous-exploitées dans le cinéma (et pour qu’elles ne le soient plus, il faudra attendre que les 90’s deviennent tendance - comme le sont actuellement les 80’s – ce qui ne saurait tarder). On avait déjà apprécié la démarche dans le très sympathique Nos 18 ans de Frédéric Berthe, mais ce que fait Bezançon est d’un niveau encore supérieur. Quelle joie de redécouvrir la une « Inqualifiable » de l’Equipe au lendemain de la déroute des bleus face à la Bulgarie d’Emil Kostadinov ! Quel bonheur de voir Fleur pleurer la mort de Kurt Cobain ! Quel plaisir d’entendre Raphaël disserter des qualités de guitaristes d’Angus Young ! Bref, quel plaisir de revivre l’espace de quelques instants ces années mémorables qui ont été si riches en bouleversements culturels ! Et puis, comme Rémi Bezançon est un homme de goût (il cite American Beauty comme référence, et – comme on l’avait déjà pressenti dans Ma vie en l’air - semble avoir Magnolia comme film de chevet), il se permet de glisser quelques morceaux de musique, anachroniques certes, mais dont la puissance fait souvent décoller le film vers des sphères que seul Cédric Klapisch avait réussi à atteindre en France ces dernières années. Summertime de Janis Joplin, In Poursuit of Happiness de The Divine Comedy, Time de David Bowie... à ce niveau, c’est plus une bande originale, c’est un Best of. Bref, Le premier jour du reste de ta vie est un plaisir pour les yeux, les oreilles, pour le cœur et l'esprit ... merde, que demander de plus ? »

Restaurant – Kaiseki

Si l’on imagine le texte suspendu à un personnage de Bande Dessinée en devinant l’entrée de Kaiseki, le texte pourrait être : « Hum… Surprenant cet endroit, je n’imaginais pas ça … »
En sortant on pourrait sans doute lire au dessus de la tête de ce même personnage « Wouahou…. Dingue cet endroit »
Côté cadre après avoir passé le seuil de la porte (enfin la tenture japonaise qui fait office de porte) vous découvrirez un chef affairé dans sa cuisine ouverte et 4 tables de 4 places. Et oui vous avez bien vu, vous faites partie des 16 « happy few » du jour.
Chez Kaiseki vous n’êtes pas entré dans un restaurant comme les autres mais comme vous l’expliquera la patronne dans un « laboratoire ».
Si vous vous laissez tenté par l’un des menus dégustations vous aurez la chance de découvrir les trouvailles du jour du chef tels des sushis sucrés (à l’écrasée de framboise ou à la mangue) ou encore peut être aurez vous le plaisir de déguster le rarissime poisson dent pêché dans les eaux japonaise.
Chaque met est d’une finesse et d’une délicatesse rare. En sortant vous pourrez vraiment dire que vous avez découvert la vraie cuisine japonaise. En fin de repas n’hésitez pas à partager un dessert à 2 ou à 3, vous serez très agréablement

7 bis, rue André Lefebvre
75015 Paris

Terrasse – Le Bristol

Lorsque le soleil ose pointer le bout de son nez, n’hésitez pas à aller déguster l’un des fameux cocktails sans alcool de l’Hotel Bristol.

Quelques idées pour dîner en terrasse

Vous êtes nombreux à me demander des « bonnes adresses » et plus récemment des adresses de terrasses
La liste qui suit est évidemment non exhaustive et est plutôt classée par ordre de prix croissant. A défaut de commenter chacune d’entre elles je vous rappelle juste que l’on va avant tout déjeuner en terrasse pour le cadre plus que pour les mets….

Place du marché Saint Honoré (l’Absinthe notamment)
Place du marché sainte catherine
Place du Marché Saint Germain (Bistro de la Grille)
Quai Ouest (Boulogne)
L’ile (boulogne)
River Café (boulogne)
Fontaine de Mars (rue St Dominique)
Le Sud (Porte Maillot)
La Maison Blanche (av Montaigne)
La Gare (muette)
La manufacture (Issy les moulineaux)
Pershing Hall (bien demander la terrasse)
Saut du Loup (Louvre)
Café Marly (Louvre)
Café de la Jatte (Neuilly)
Durand Dupont (Neuily)
Café de l’homme (troca)
Mini Palais (Petit Palais)
Les Ombres (Quai Branly)
Chez Georges (Beaubourg)
Patio du Costes Saint Honoré
Patio Il Cortile (rue cambon)

Ritz
Pré Catelan (bois boulogne)
Laurent
Bristol
Lancaster
Raphaël