Commençons par les choses disons « négatives » : la culture est en quelque sorte devenue un phénomène de mode et cela devient « so chic » d’avoir vu « la dernière expo » du moment ! Il en résulte des files d’attentes monumentales pour les fameuses « dernières expos » !
Heureusement la FNAC et quelques sites web permettent (pour 1 à 2€ de plus) de réserver une place et d’obtenir des tickets « coupe file » et d’entrer à une heure précise.
Malgré ce système de réservation à l’avance et du personnel chargé de la régulation des entrées, le musée du Luxembourg est si petit que l’on se retrouve totalement entassé et oppressé pour regarder les 67 des œuvres de la collection Philips.
Concernant plus précisément l’exposition elle-même la scénographie est assez décevante : les textes explicatifs ressemblent plus à de la publicité pour Mr Philips que pour les auteurs des œuvres et les tableaux sont organisés de façon surprenante et dont je ne suis pas certaine d’avoir compris la cohérence d’ensemble.
Bref une déception certaine par rapport à tout le battage fait autour de cette exposition.
Je ne regrette néanmoins pas du tout cette visite, car c’est l’occasion (trop courte malheureusement mais peut être unique) d’admirer, pour la première fois des œuvres méconnues, des œuvres d’auteurs que l’on ne voit pas si souvent dans les expositions et aussi de ressentir une grande émotion devant des tableaux dont on entend parler depuis si longtemps (Le Déjeuner des Canotiers de Renoir).
Un mélange d’auteurs de marque (Klee, Cézanne, Bonnard, Daumier, Corot, Van Gogh, Picasso, Sisley, Degas…) qui vaut le détour.
Attention l’exposition se termine le 26 mars (Musée du Luxembourg) !